5 conseils pour bien gérer sa course, par Yoann Stuck – Coach Magazine France

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© L.Salino

Vainqueur de la 6D Verticale (5km et 1000 m de dénivelé) de La Plagne en juillet dernier, Yoann Stuck est un féru d’entraînement, capable de s’envoyer des volumes impressionnants. Ambassadeur de la station alpine, les dénivelés monstrueux ne lui font pas peur. Il nous donne ses 5 conseils pour bien gérer sa course.

5 conseils pour bien gérer sa course

1. Le départ

« En premier lieu, il ne faut pas partir trop vite, pour éviter le sur-régime. Sur un départ de course, avec l’adrénaline, la foule, on a toujours tendance à se laisser emporter et à dépenser trop d’énergie, et ça peut se payer cher par la suite, surtout sur du long. »

2. L’alimentation

« C’est un point basique, il faut bien entendu penser à s’alimenter et s’hydrater correctement, même si l’on a l’impression que tout va bien et qu’on en a pas besoin. Des gels ou des barres, selon ses goûts, à tester au préalable pour s’assurer que l’organisme assimile bien. Et boire par petites gorgées, de façon régulière, en évitant les grosses rasades qui vont peser dans l’estomac sans être assimilées par l’organisme. Personnellement, je consomme environ un demi-litre par heure, variable selon la température bien sûr. »

3. Les montées

« Dans les montées, pour ceux qui n’utilisent pas de bâtons, il faut apprendre à appuyer alternativement sur les cuisses avec les mains, pour transmettre l’énergie du haut du corps et soulager l’effort sur les cuisses, avec le buste penché en avant, pratiquement parallèle à la pente. Ça permet également d’imprimer un rythme, calé sur la respiration. »

4 Les descentes

« En descente, il faut bien mettre les pieds sous le bassin et surtout éviter les grandes foulées, qui cassent les fibres musculaires au niveau des quadriceps. Si nécessaire, il ne faut pas hésiter à faire des zig-zags dans les pentes raides, pour contrôler sa vitesse. »

5 Le stress

« Enfin, une chose très importante : il ne faut pas se poser trop de questions, afin d’éviter le stress hormonal, qui pompe beaucoup d’énergie, au détriment de l’énergie nécessaire pour avancer. Si on a un coup de moins bien, il faut attendre que ça passe et se focaliser sur le prochain check point à atteindre, sans chercher à calculer combien de kilomètres il reste encore avant l’arrivée, car c’est vite démoralisant. »