©iStock
Si les scientifiques qui s’attellent aux phénomènes oniriques restent pour la plupart sceptiques à ce propos, l’existence du rêve lucide ne fait aucun doute pour la psychophysiologie
Un certain Stephen Laberge a, selon lui, prouvé que l’on pouvait rester conscient pendant son sommeil. Sans en diriger l’entier processus, il serait possible de détourner le cours d’un rêve et d’avoir une sorte d’influence sur son déroulement. Et garder le contrôle en matière de sexe, évidemment, ça fait rêver ! C’est un peu comme devenir le premier rôle de son propre film porno. Mais point de récompenses sans entraînement, rêver lucide, ça se travaille. Pour cela, il faut bien sûr s’intéresser à ses rêves, prendre l’habitude de s’en souvenir et de les noter. On peut ensuite passer au niveau supérieur à l’aide de méthodes éprouvées.
La méthode mild (mnemonic induction of lucid dreams)
Assez simple, ce procédé convient aux débutants et repose sur un principe de persuasion. Endormez-vous avec la conviction qu’une fois en rêve, vous vous souviendrez que ce n’est pas la réalité.
La méthode réflexivo-critique
Lorsque vous sombrez et que des images commencent à apparaître, prenez l’habitude de vous demander si vous êtes en train de rêver ou non. À force, vous vous la poserez en plein rêve et pourrez dès lors entrer dans la lucidité.
La méthode wild (wake initiated lucid dream)
Si vous vous réveillez au milieu d’un rêve, rendormez-vous avec une phrase en tête que vous répéterez inlassablement. Cela permettrait d’y retourner en restant conscient.
La méthode dild (dream initiated lucid dream)
Cette technique est réservée aux rêveurs quelque peu initiés. Elle consiste à repérer des « indices oniriques ». Toutes les invraisemblances typiques du rêve – comme un tête-à-tête avec Jessica Alba – devraient vous mettre la puce à l’oreille. Votre volonté fera le reste.