Yeux qui tirent, sensations d’éblouissement, maux de tête ? Nous sommes nombreux à ressentir les effets de l’exposition prolongée aux écrans. Selon une étude IPSOS* de 2014, nous utilisons en moyenne quatre appareils digitaux par jour, et près de deux-tiers d’entre nous passent plus de 5 heures quotidiennes sur un écran. Une tendance qui s’accélère avec nos modes de vie ultra-connectés. Non seulement dans la vie professionnelle, mais aussi dans la sphère privée.
L’exposition prolongée n’est pas sans danger. La lecture des petits caractères pixellisés sur nos smartphones oblige par exemple notre œil à s’accommoder d’une distance de lecture plus courte. De même, la forte luminosité des écrans peut procurer une sensation d’éblouissement. Conséquence directe, la fatigue oculaire, voire de légers maux de tête, peuvent venir gêner notre quotidien.
À long terme, ce sont surtout les conséquences d’une exposition trop importante à la lumière bleue produite par les éclairages LED des écrans, par certains systèmes d’éclairage à LED froides, mais également présente dans la lumière naturelle, qui peut être source de problèmes oculaires plus importants. Parmi les troubles corrélés à une exposition trop importante à la lumière bleue, certaines études évoquent la cataracte ou la DMLA (dégénérescences maculaire liée à l’âge).
Mais pas de fatalité : le port de lunettes avec des verres adaptés, même pour ceux qui n’ont pas de correction habituellement, peut répondre à la fois à l’inconfort quotidien et à la nécessité de prévenir le vieillissement prématuré de la vue. Les technologies de verre les plus avancées permettent notamment un filtrage sélectif de la lumière bleue : la lumière bleu-violet est filtrée, tandis que les verres laissent passer la lumière bleue-turquoise, essentielle à notre quotidien. Le choix du bon verre : un réflexe santé à adopter en concertation avec votre opticien, afin de choisir la technologie la plus adaptée à votre âge et à votre profil d’utilisateur d’écrans.
* Etude IPSOS pour Essilor, réalisée en 2014 auprès de 4000 personnes âgées de 20 à 65 ans, en France, Brésil, Chine et US.