5 bonnes raisons de pratiquer le parkour – Coach Magazine France

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Imaginez une arène sécurisée de 1 000 m2 aux portes de Paris, où vous pouvez pratiquer aussi bien le crosstraining que le yoga ou le parcours d’obstacles. A deux pas du canal de l’Ourcq, Blast, la première salle de parkour de la région parisienne, réveillera le yamakasi qui sommeille en vous grâce à un programme pédagogique qui permet de s’entraîner pour passer les obstacles les plus impressionnants. Permettant un travail d’aérobie, d’anaérobie, de flexibilité, d’explosivité, le parkour apparaît comme une activité de fitness très complète. Et si vous êtes déjà rompu au franchissement d’obstacles, vous pourrez toujours participer aux master class, des sessions animées par Clément Dumais, recordman de l’émission Ninja Warrior.

5 bonnes raisons de pratiquer le parkour

Discipline où le sportif est amené à franchir des obstacles urbains ou naturels grâce à des mouvements agiles et rapides, sans matériel, le parkour a des bienfaits parfois inattendus.

1) On développe une force supérieur

Une étude comparant un groupe actif (des profs d’éducation physique) et des pratiquants de parkour a montré que ces derniers avaient une force supérieure au groupe actif, et ce dans tous les domaines testés (tractions, pompes pliométriques, saut horizontal, sauts verticaux à un et deux pieds), sauf au niveau de la force de préhension, qui était identique dans les deux groupes.

2) C’est une façon sécuritaire d’expérimenter le risque

Les chercheurs Paul Gilchrist et Belinda Wheaton ont conclu dans leur étude que le parkour est considéré dans le milieu académique comme un moyen relativement secure pour les jeunes de faire l’expérience du risque et de l’aventure. Ils n’hésitent pas à le recommander pour la promotion de la santé physique et du bien-être.

3) C’est bon pour prévenir les blessures aux genoux

Par ses multiples formes de saut, le parkour offre des similitudes avec les techniques d’entraînement en pliométrie, basées sur des mouvements avec un étirement rapide du muscle immédiatement suivi par sa contraction. Or, la pliométrie apparaît tout particulièrement intéressante pour réduire le risque de rupture du ligament croisé antérieur et pour les blessures du genou en général.

4) On se blesse un peu

Une étude de 2013 montrait que, contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, le parkour cause de blessures sévères (5,5 blessures pour 1000 heures d’entraînement, dont 70% sont des abrasions de la peau). Une étude plus récente réalisée sur des pratiquants brésiliens présentait une prévalence de blessures de 61,5%, la majorité aux membres inférieurs. Ce chiffre peut sembler grand, jusqu’au moment où les chercheurs le comparent à la gymnastique (76,7%) ou le running en loisir (79%). Une troisième étude montre quant à elle que les techniques utilisées en parkour pour amortir les sauts, par rapport aux techniques enseignées traditionnellement dans les autres sports, permettent de diminuer les forces en jeu de 40%, et d’augmenter le temps (de 60%) jusqu’au pic maximal de force, ce qui pourrait permettre au système neuromusculaire de régir plus efficacement.

5) C’est bon pour la confiance en soi

Si les effets de la pratique du parkour sur le corps sont positifs mais nécessitent encore une analyse sur la durée (surtout au niveau des impacts), ceux sur la confiance en soi, le bien-être et la bonne humeur se voient à chaque entraînement !