3 sports outdoor pour sortir de la salle – Coach Magazine France

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Après des années passées en salle de sport, vous ne supportez plus la lumière fluorescente des néons qui pendent au plafond, et vous êtes lassé de la sempiternelle routine : bras le lundi, jambes le mardi, abdos le mercredi, etc. Alors laissez barres et haltères de côté pour vous adonnez à des exercices efficaces, aussi énergivores qu’économiques, au bon air de la montagne avec ces 3 sports outdoor.

3 séances outdoors de feu

1/ Escalade

Calories brûlées : 837 / heure

Accrochez-vous

Le monde semble fondre sous vos yeux à mesure que vous grimpez une façade. Il n’y a rien d’autre qu’une corde de 10 mm d’épaisseur entre le sol et vous, qui êtes accroché à la roche. Et c’est ce qui fait le charme de l’escalade : il n’y a ni miroirs de six pieds de long, ni filles à impressionner. Il n’y a que vous, votre partenaire, la route et, bien souvent, des paysages à couper le souffle. « J’aime le défi personnel », explique Kris Peters, coach de certains des meilleurs grimpeurs du monde, comme Daniel Woods et Emily Harrington. « C’est entre vous et la montagne. Réaliser un truc si dur, pour lequel on a tant travaillé, c’est tellement gratifiant. » Pour commencer, trouvez un guide et suivez un ou deux cours pour vous familiariser avec la roche et la discipline. Si cela vous plaît, alors inscrivez-vous dans une salle d’escalade et tentez de trouver un partenaire expérimenté qui vous montrera les ficelles. Enfin, les cordes.

Points travaillés

« L’escalade est un sport outdoor qui sollicite principalement le haut du corps », explique Peters, créateur du Black Mountain Climbing, un concept axé sur l’escalade et la force spécifique au travail en montagne. « Les trois principaux groupes musculaires travaillés sont les biceps, les dorsaux et les avant-bras. »

Les plus

À force d’escalader, le haut de votre corps sera aussi solide que la roche que vous grimpez. La concentration mentale requise en fait aussi une forme de méditation pour certains. On se vide la tête et on ne pense qu’à la route, à la façon de la grimper et, une fois au bout, vous réalisez que vous avez fait quelque chose d’incroyable.

Les moins

« Quand on grimpe en extérieur, il faut toujours un partenaire et du matériel excessivement cher », explique Peters. De plus, l’accès aux parcours est assez restreint. « C’est pour cela que beaucoup de gens vont en salle, car il suffit de ramener son harnais et ses chaussons. Les salles ont généralement tout le reste. » De plus, ce n’est pas un hasard si la plupart des grimpeurs ont de fines jambes. Il y a également, il faut le dire, un facteur peur qui pèse énormément. On est accroché à un mur, avec le vide en-dessous et une simple corde pour nous tenir. Il suffit de se souvenir que l’escalade est un sport technique – dépendant de cordes solides accrochées à un système qui soutiendra votre chute – et non risqué, dans la mesure où l’on suit les protocoles de sécurité.

2/ Cyclisme sur route

Calories brûlées : 816 / heure

Domptez la route

Quoi de mieux que le vélo pour dévorer les kilomètres de route de montagne ? Avec le temps, le côté élitiste du cyclisme sur route tend à disparaître. « Aujourd’hui, quand on passe la ligne d’arrivée, on se tape dans la main, on boit une bière et on kiffe. Ce sport a changé », affirme Ted King, ancien pro aujourd’hui retraité.

Points travaillés

On le sait, le vélo est un sport outdoor qui fait les jambes. Mais King tient à préciser que « quand on grimpe en danseuse, il faut savoir que le haut du corps bosse beaucoup ». Seulement, la danseuse, il faut pouvoir la tenir sur la distance.

Les plus

À vélo, on peut travailler bien des points, sur la route. En effet, King explique : « En une heure de vélo, on peut bosser plein de trucs ; on peut sprinter, travailler l’endurance … Ce sera bien plus efficace qu’une heure de course à pied » qui laisse, en plus, des traces dans l’organisme pendant plusieurs jours.

Les moins

La circulation, c’est dangereux. Aussi, « il faut accepter de porter des tenues moulantes et de se raser les jambes », précise King. Le matériel, aussi, a un coût, et non des moindres : pour un bon vélo d’entrée de gamme, comptez au moins 1 000 euros.

3/ Mountain bike

Calories : 694 / heure

La tête dans le guidon

Pour la plupart des gens, le mountain bike est réservé aux mordus d’adrénaline casqués qui descendent des pentes raides à fond la caisse et qui se fracassent sur des rochers, en mode Red Bull Rampage. « Ce n’est pas forcément un sport outdoor de taré », explique Rebecca Rusch, septuple championne du monde d’endurance en mountain bike. « C’est comme au ski : on peut descendre des pistes vertes, bleues ou noires en fonction de notre niveau. » Pour elle, le mountain bike, c’est laisser la route nous guider et partir en exploration. « C’est facile, il suffit de se dire : ‘Je veux voir ce qu’il y a de l’autre côté de cette colline’ ou ‘Je n’ai jamais vu cette vallée alors je vais voir.’ J’aime le fait de pouvoir couvrir beaucoup de distance, à vélo ; on peut voir beaucoup plus de choses. »

Points travaillés

« L’endurance (cœur et poumon) est un point trop négligé en salle de sport », poursuit Rusch. « Le mountain bike travaille plus que les jambes. Sur des pistes très techniques, les abdos et le haut du corps en général travaillent beaucoup. »

Les plus

On descend beaucoup et, quand on roule correctement, cela permet de limiter les impacts. Quand on se retrouve face à un obstacle, comme un gros rocher, on peut descendre de vélo et le contourner avant de remonter en selle. C’est aussi très stimulant sur le plan mental « parce qu’on regarde toujours vers l’avant », explique Rusch. « Il faut faire des choix : suivre une ligne directrice, se lever, s’asseoir, changer de vitesse, etc. »

Les moins

Vous aurez certainement mal aux fesses à force de rouler sur les racines et les rochers, alors mettez-vous debout sur les pédales quand vous affrontez les obstacles, pour éviter les rebonds trop traumatisants.