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Votre nouveau coach est-il un vrai passionné ne pensant qu’à vous aider à atteindre vos objectifs, ou simplement un sportif (ou acteur, ou mécanicien) du dimanche en quête d’argent facile ? Suivez ces quelques étapes pour trouver la réponse, ainsi que l’entraîneur qui vous correspondra le mieux
Les personnes qui connaissent bien le monde du fitness savent que les coachs perso sont plus que de simples accros à la muscu. Ils sont à la fois psy, soutien, nutritionniste et, parfois, ami. Il n’est donc pas surprenant qu’il soit aussi difficile de trouver le bon. C’est pour cette raison que Men’s Fitness est allé à la rencontre d’entraîneurs reconnus dans le milieu, qu’ils soient coachs de stars ou instructeurs en cours collectifs, pour vous donner les règles essentielles qui vous permettront de trouver LA personne qui vous aidera à vous forger un corps d’athlète.
Étape 1
Trouvez votre coach perso lors de cours collectifs
Vous cherchez un coach perso ? OK. On va dire que ni vos amis, ni vos collègues ne vous en ont recommandé un. Vous êtes seul. Commencez par suivre divers cours collectifs, et observez. « De nombreux coachs de qualité dirigent des séances collectives. Allez-y, et voyez ce qu’il en est« , conseille Jen Widerstrom, une coach qui s’est occupée des participants de l’émission de téléréalité The Biggest Loser (« Celui qui perdra le plus de poids »). Que vous assistiez à un cours de fitness classique ou à un entraînement style camp militaire, elle affirme : « Neuf fois sur dix, ces entraîneurs donnent aussi des séances individuelles. C’est comme aller à un premier rencart avec un coach : si vous allez le voir en cours collectif, il n’y a aucun critère pour être accepté. »
Regardez comment le coach interagit avec ses élèves. Vous verrez s’il motive les gens dans la bonne humeur ou en leur gueulant dessus et en leur faisant faire des choses dont ils n’ont pas envie. Si vous cherchez quelque chose de plus spécifique, comme un cours de vélo, le lien que vous tissez avec l’entraîneur peut soit faire la réussite du cours, soit vous en dégoûter. « Le vélo, ce n’est pas facile, c’est du cardio à la dure« , poursuit Jen Barnet, coach spécialiste du training cycliste. « Il faut donc établir une connexion avec quelqu’un qui vous aidera à repousser vos limites. »
Une fois votre décision prise, n’hésitez pas à poser des questions. « Beaucoup de personnes pensent que le coach est toujours celui qui en sait le plus, mais ce n’est pas toujours vrai, spécialiste du renforcement musculaire. Les clients qui ne posent pas de questions m’agacent. Si vous ne demandez rien à votre entraîneur, comment saura-t-il ce qui est important pour vous ? », ajoute Holly Perkins. Il est aussi judicieux de vous assurer que les entraîneurs sont diplômés, et ont donc passé divers tests et examens de compétences. Vous saurez ainsi si votre coach est vraiment bon. Ceux qui ont plusieurs diplômes étalés dans le temps sont ceux qui ont envie de s’améliorer en permanence. Les pires coachs sont ceux qui n’apprennent jamais rien de nouveau.
Étape 2
Trois questions à poser à un coach potentiel
Si vous ne vous sentez pas de poser ces questions à votre coach/instructeur/gourou potentiel, c’est qu’il vous faut peut-être reprendre vos recherches.
1 . « EST-CE VOTRE UNIQUE MÉTIER ? » bonne réponse : oui.
Pourquoi : la plupart des coachs qui exercent ce métier le font par passion, et si ce n’est pas leur seule source de revenu, alors c’est qu’ils ne sont pas dignes de confiance. S’ils sont médiocres, ils vous répondront que ce n’est qu’un travail à temps partiel. Mais il faut aussi être conscient qu’un entraîneur ne doit jamais se transformer en commercial pour se vendre. Un bon coach entraîne en permanence, et c’est son carnet de clients qui doit parler pour lui. Il n’aura pas de mal à se faire une clientèle, et à la fidéliser. Il doit avoir une longue liste de clients. Cette liste doit attester de ses compétences.
2 . « QUE FERIEZ-VOUS POUR MOI SI JE DEVENAIS VOTRE CLIENT ? » bonne réponse: quels sont vos objectifs ?
Pourquoi : un bon entraîneur doit être capable de faire 1 million de choses avec la même personne, tout dépend de ce que recherche le client. Un coach perso doit être le reflet de vos objectifs, et non une vitrine de ce qui est tendance, ou de ce qui a fonctionné avec ses anciens clients. Il doit mettre l’accent sur des exercices ciblés en fonction de vos objectifs personnels. Si vous lui dites d’office ce que vous recherchez, vous lui offrez une réponse facile.
3 . « SUIVEZ-VOUS LES SÉANCES QUE VOUS PRÔNEZ ? » bonne réponse : oui.
Pourquoi: ce point est important. Assurez- vous que la personne qui vous entraîne s’entraîne, elle aussi, de son côté. C’est la base, mais c’est vrai. Beaucoup de coachs donnent certains exercices à faire à leurs clients alors qu’ils ne savent pas les faire eux-mêmes. Accepteriez-vous que votre coach vous demande de faire huit répétitions au soulevé de terre sans vous montrer ce qu’il veut que vous fassiez ? Ce qui ne veut pas dire qu’un coach a besoin d’être aussi musclé qu’Arnold pour être bon, mais il doit absolument faire les exercices qu’il prône.
Coaching perso : 5 mythes qui ont la peau dure
Si vous entendez cela, fuyez !
Les diplômes importent peu ! Les diplômes prouvent que le coach est formé et qu’il prend son métier au sérieux.
Pas besoin de s’échauffer. Vous ne pouvez pas descendre de votre voiture et attaquer votre entraînement directement. Avant de vous mettre sous la barre, travaillez la mobilité des chevilles et du bassin.
Il faut aller jusqu’à la douleur extrême. Cela revient à dégoûter le client et à lui prouver quelque chose dont personne ne profitera. Cela peut même nuire au système nerveux.
Les résultats seront immédiats. Le corps a besoin de temps pour s’adapter à ce nouveau mode de vie. Les premiers résultats ne seront visibles qu’au bout de huit semaines. C’est là que le corps commence vraiment à changer.
Il faut réserver plusieurs séances à l’avance. C’est le signe que votre coach pense à votre portefeuille avant de penser à vous. Il faut vous assurer que vous aimez vraiment votre coach avant de vous engager sur le long terme.
Matt Giles