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Marre de perdre vos cheveux ? D’avoir de la « neige » sur les épaules ? Pas d’angoisse, c’est normal : il y a des raisons… Et des solutions. Parce que vous le valez bien
À l’instar des vêtements ou des tatouages, la chevelure est un signe manifeste d’appartenance, tout à la fois élément culturel et redoutable arme de séduction. Force mythique, symbole générationnel et social… le cheveu en dit long sur celui qui les néglige ou celui qui, au contraire, les bichonne. Inutile de se les arracher ni de s’en faire des blancs, Men’s Fitness met à nu ce point d’anatomie fragile pour vous livrer les secrets nécessaires afin de garder votre couvre-chef fourni, brillant, fort et vigoureux. Ce n’est ni superflu, ni tiré par les cheveux.
1 – Le cheveux est composé de trois couches
La cuticule, gaine extérieure du cheveu, est elle-même composée de plusieurs couches d’écailles de kératine. Bien fermées et adhérentes entre elles, elles donnent au cheveu son aspect soyeux ; agressées, abîmées par des soins capillaires inadaptés, les cuticules se cassent, le cheveu devient terne.
Le cortex, situé sous la cuticule, est une sorte d’écorce de fibre de protéines ; elle assure l’élasticité, la vigueur mais aussi la couleur du cheveu car c’est elle qui contient les pigments.
La moelle, partie centrale du cheveu, est reliée au bulbe, chargé de fournir les éléments nécessaires à la cuticule et au cortex.
2 – Cycle de vie et mort du cheveux
Leur nombre varie entre 100 000 et 150 000. Un cheveu vit en moyenne cinq ans, puis il meurt et tombe pour être remplacé par un autre, et ceci environ 25 fois. La vie d’un cheveu est ainsi très fragile et en cas d’agressions répétées et de chute prématurée, il risque progressivement de ne plus être remplacé. Chaque cheveu étant à un stade différent, il est normal d’en perdre chaque jour 30, 50, voire plus. Cette chute est accrue à l’entrée du printemps et de l’automne ; elle dure de 4 à 6 semaines. Un cheveu pousse en moyenne 1 à 1,5 cm par mois. La croissance n’est pas homogène sur toute la surface du crâne, et est variable avec l’âge ou les saisons. En outre, le facteur héréditaire n’est pas négligeable. Des causes multiples, physiologiques et pathologiques, peuvent modifier cette évolution. Les hormones mâles, qui déterminent la pousse abondante de la pilosité dite masculine (barbe, moustache) ont, en revanche, une action inhibitrice sur la croissance des cheveux, ce qui explique la fréquence des alopécies – calvitie et perte de cheveux. Dans l’Antiquité, on avait déjà constaté que les eunuques n’étaient jamais chauves. On a depuis montré l’importance de la testostérone comme facteur de chute. Et bien qu’elle soit naturelle, si vous avez des soucis de perte de cheveux, ne vous privez pas de faire une cure de compléments diététiques, prescrite par le médecin, ou de compléments alimentaires comprenant vitamines B, oligo-éléments, sels minéraux, acides aminés. L’application de lotions capillaires serait également bénéfique. Si ces produits ne peuvent empêcher la chute des cheveux, ils parviennent à favoriser la repousse. Les effets apparaissent au bout de trois mois d’application.
3 – Comme un oeuf
La calvitie est un phénomène principalement masculin. Les signes avant-coureurs sont une perte de cheveux copieuse, mais le pire dans l’histoire vient généralement de l’extérieur, avec par exemple les camarades « bien intentionnés » qui vous charrient et fredonnent « Y a qu’un ch’veu sur la tête à Mathieu… », ou encore « Eh, Monsieur Propre, elle est où ton éponge », le ricanement benêt en prime. Nos compagnes ne sont pas en reste, et ne peuvent s’empêcher d’observer le dégagement progressif du front, du dessus des tempes ou du sommet du crâne. Avec leur délicatesse légendaire, elles balancent un matin de leur voix fluette « Tiens, t’as un faux air de Kojak, aujourd’hui! » Bref… vous n’êtes pas seul et, même si c’est maigre, au moins ça rassure : 11 millions de personnes souffrent de chute de cheveux en France, et la calvitie touche 70 % d’hommes.
Les causes de la perte de cheveux L’été et l’hiver sont des périodes où les cheveux se sentent facilement agressés, soit par le soleil et la mer, soit par le chauffage et le port de chapeaux ou de casquettes. Ceci étant, la principale cause de la calvitie est un excès d’hormones mâles (alopécie androgénique), excès dont vous n’êtes maître puisqu’il est héréditaire : si papa est dégarni, vous aurez de fortes probabilités d’être quelque peu dépouillé de ce côté-là! Les hormones mâles accélèrent le cycle de vie du cheveu, rendant la chute plus rapide. Par ailleurs, le stress permanent ou une angoisse prolongée peut favoriser la chute. Une alimentation déséquilibrée, carencée en certaines vitamines peut égale- ment être en jeu. Gare aussi aux shampoings trop agressifs. Dans tous les cas, consultez un médecin pour tout traitement et fuyez les poudres de perlimpinpin ! Et si n’avoir rien ou presque sur le caillou vous pourrit l’existence, voire vous traumatise, reste la solution des implants, coûteuse mais efficace.
Le lot de consolation ! La boule à zéro n’est pour autant pas synonyme de ruine séductrice : Seal, Kelly Slater, Zinédine Zidane, Bruce Willis, Vin Diesel… ces dégarnis ont tombé les cheveux et font tomber les filles. Leur sex-appeal est intact, sinon plus.
4 – Les pellicules
• Une histoire de cuir chevelu Souvent agressés par le soleil et la mer, le chauffage et le stress, les cheveux masculins se rebiffent et tombent, ou se couvrent de pellicules… la poisse ! Soyons clairs, les pellicules pourrissent notre existence. Elles apparaissent vers 20 ans et peuvent se maintenir toute une vie, se révélant de façon plus importante lors de moments de stress ou de fatigue, facteurs aggravants s’il en est. Par ailleurs, les pellicules augmentent la chute de cheveu. Nous époussetons machinalement nos vêtements ; ça grattouille. Nous multiplions les shampoings – stop… erreur! ça vire vite à l’obsession. L’important réside dans le fait d’analyser le type de pellicules dont vous êtes la triste victime car, grasses ou sèches, le traitement sera différent. Comment les reconnaître?
2 types de pelure
- Les pellicules sèches se décollent du cuir chevelu ; elles résultent d’une sécheresse du cuir chevelu due à des sécrétions de sébum insuffisantes.
- Les pellicules grasses restent agglomérées au cuir chevelu et provoquent des démangeaisons ; elles sont souvent dues à un champignon. Lorsqu’elles sont fines et sèches, un simple shampoing antipelliculaire peut les traiter. Mais lorsqu’elles deviennent grasses et de plus en plus visibles, un soin spécifique s’impose. Des shampoings dermatologiques permettent d’améliorer sensiblement l’aspect du cuir chevelu. Chez les hommes, les pellicules grasses sont souvent liées à un problème de chute de cheveux. Elles apparaissent sur les cuirs chevelus gras et forment des amas jaunâtres (beurk !) qui se détachent difficilement, provoquant fréquemment des démangeaisons.
Pour en venir à bout Lorsque vous traversez une période de stress ou de déséquilibre, essayez de reprendre de bonnes habitudes :
Yann Desmonds