Le nouveau Colin Farrell est arrivé – Coach Magazine France

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AVEC LA SORTIE DE LA DEUXIÈME SAISON DE TRUE DETECTIVE L’ACTEUR REVIENT SUR SA MÉTAMORPHOSE. L’ANCIEN MAUVAIS GARÇON DU CINÉMA AMÉRICAIN PRÊCHE DÉSORMAIS UNE VIE SAINE ET ÉQUILIBRÉE. RÉCIT D’UNE RÉSURRECTION QUI POURRAIT VOUS INSPIRER.

Par Dan Jones – Photos : James White.

Peut-on parler de renaissance en ce qui vous concerne?

C’est vrai que j’ai arrêté les conneries. Je dois reconnaître que je mettais plus d’énergie dans ma destruction que dans ma reconstruction. L’obsession, que ce soit celle de la vie saine ou de la drogue, c’est jamais bon. Je fais des efforts pour bien manger, je bois des litres de thé vert et je prends des tas de vitamines. Je veux vivre aussi longtemps que possible. Je veux voir mes enfants grandir.

D’où est venu 
le changement?


Ce n’est pas tant l’idée de mourir… ni la peur qui m’ont
 fait changer. C’est juste que 
je préfère cette vie-là, moins folle mais tellement plus belle. Je découvre des sensations que je n’avais jamais expérimentées. Je me suis rendu compte que ce qui me séduisait dans la drogue, c’était le rituel. Attention, je n’ai jamais été très pratiquant… Mais je crois que j’ai découvert un nouveau genre de rituel, celui de prendre soin de mon corps.

Vous sentez-vous différent moralement?


On peut dire que mes analyses 
de sang étaient très différentes à l’époque. (Rire.) Je n’ai jamais pris autant de produits que Hunter S. Thompson (journaliste qui a écrit Las Vegas Parano, ndlr). J’étais allé si loin lors de mes précédents tournages que plus personne ne voulait entendre parler de moi. Maintenant, je profite de la vie. J’ai eu tellement de chance
 que j’ai l’impression de devoir – mais c’est plus un plaisir qu’un devoir – m’ouvrir aux petits plaisirs de la vie, au lieu d’enchaîner les galères.

C’est la paternité qui vous
 a transformé?


On a tendance à avoir du mal
 à prendre du recul sur soi. 
Et, un jour, une autre personne nous renvoie un reflet. James, mon aîné, m’a appris à m’occuper de quelqu’un à un moment de ma vie où je ne pouvais même pas prendre soin de moi. 
Il m’a sauvé la vie. Tout est tellement plus simple. Enfin… dans la mesure où élever des enfants peut être simple. En tout cas, c’est moins prise de tête.

À quoi ressemble votre vie?

Oh, rien de spécial ! J’ai deux merveilleux fils et, quand je
 ne suis pas sur un tournage,
 je passe beaucoup de temps avec eux. Lorsque je tourne,
ils viennent me voir. Je crois que je les vois plus que mon propre père quand j’avais leur âge. Sinon, ma maison déborde de livres. Je joue très mal du piano et un peu moins mal de la guitare. Mon frigo n’est jamais vide. Si je veux, je peux aller acheter des tonnes de DVD. À l’occasion, j’invite dix ou quinze personnes et on se fait un film d’avant 1955. Je fais du yoga trois fois par semaine. J’aime cette nouvelle sobriété dans ma vie.

De tout ce que vous a appris la vie, que voulez-vous transmettre à vos enfants?

Je rêve d’un monde où ils n’auraient pas besoin de mes conseils. Comme ça, je pourrais la fermer ! (Rire.) J’essaie de faire attention à ne pas 
être grossier devant eux. J’ai entendu un de mes fils dire 
« merde » après avoir renversé je ne sais plus quoi l’autre jour. Bon, je me dis qu’il a au moins compris à quel moment il fallait utiliser ce mot !

SA SÉANCE D’ENTRAÎNEMENT POUR LE HAUT DU CORPS

Farrell effectue ses séances avec l’aide de son assistant,
 Ante Novakovic, qui lui a servi de partenaire d’entraînement durant trois mois
avant le début du tournage. « On visait la force et la puissance, une dynamique
de force brute, explique Ante Novakovic. Pour ce qui est de l’alimentation, nous avions mis en place des règles simples : plusieurs repas sobres et équilibrés
à base de poisson, poulet, légumes et riz complet par jour. J’avais mis l’accent
sur l’hydratation. » Pour ce qui est de l’entraînement à proprement parler, il fallait à tout prix éviter la routine et la répétition. « Je voulais imposer des défis à son corps tous les jours. Quand le corps sait à quoi s’attendre, il se développe moins vite. »

Ce programme se concentre sur le torse et les biceps. Substituez les exercices en pyramide par des exercices qui visent à muscler le dos et les triceps (comme les tractions à la poulie haute et les dips lestés) et faites un entraînement sur deux. Reposez-vous un jour avant de reprendre l’entraînement. Commencez par quatre séances par semaine et augmentez jusqu’à six.

1. ÉCHAUFFEMENT

Cardio basse intensité

Courez 3,5 kilomètres sur le tapis roulant. Gardez un rythme constant suffisant pour accélérer votre rythme cardiaque sans vous fatiguer. Vous pouvez également enfiler des gants de boxe ou des pattes d’ours et frapper dans un sac pendant 15 minutes, sans vous épuiser.

2. BRÛLER 
LES GRAISSES

Cardio dynamique

Éloignez-vous de votre partenaire de deux à trois mètres. Tenez un medicine ball au niveau de votre poitrine (A). Accroupissez-vous (B), relevez-vous et hissez le medicine ball au- dessus de votre tête (C). Redescendez-le au niveau de votre poitrine et envoyez-le très fort à votre partenaire (D). Attrapez-le au retour. Cela constitue 1 rep. Faites 5 séries de 15 à 20 reps.

3. PECTORAUX

Développés couchés en pyramide

Étendez-vous sur
un banc. Prenez un haltère dans chaque main, la paume tournée vers l’extérieur (A). Poussez les haltères jusqu’à ce que vos bras soient tendus
à la verticale (B). Abaissez-les ensuite jusqu’à la position de départ. Pour solliciter d’autres muscles, inclinez le banc. Répétez en vous reposant le moins possible.

4. BRAS

Curls aux haltères en pyramide

Debout, les pieds écartés de la largeur
des épaules, tenez un haltère dans chaque main le long du corps, les paumes face aux cuisses (A). Soulevez l’haltère (B) en tournant le poignet pour que la barre de l’haltère
arrive parallèle à votre visage contre votre torse (C). Répétez avec la main droite.
Cela constitue 1 rep.

Nombre de reps

Le graphique ci-dessus présente les poids à choisir, à titre d’exemple. N’hésitez pas à adapter la charge selon vos possibilités. Choisissez la plus élevée possible en suivant le mouvement croissant et décroissant du graphique.

5. TRONC

Actif/isométrique
 Jeté de medicine ball

Courez debout, les pieds écartés de la largeur des épaules, tenez un medicine ball au-dessus de votre tête (A). Jetez-le aussi fort que possible devant vous (B). Attrapez-le et ramenez-le au-dessus de votre tête. Répétez aussi longtemps que possible.

 

Planche sur swissball         

     Placez 
le swissball à proximité d’un banc. Prenez la position de la planche, les pieds sur le banc et les mains sur le swissball. Tenez aussi longtemps que possible. Raidissez le tronc pour que votre corps reste tendu et droit.

6. ABDOS

Sit-up avec medicine ball

Placez-vous à 1,5 mètre de votre partenaire, légèrement à gauche. Tenez le medicine ball au niveau de votre torse (A) et redressez- vous (B) en jetant la balle à votre partenaire (C). Rattrapez-la quand il vous la renvoie et étendez-vous. Changez de côté toutes les 12 à 15 reps. Répétez aussi longtemps que possible.

Pompes alternées
 avec medicine ball


Faites une pompe en plaçant votre main gauche au sol et la droite
sur le medicine ball (A). Poussez énergiquement et changez
de position en l’air (B) de façon
à atterrir la main droite au sol
et la main gauche sur la balle (C). Changez de côté et répétez
aussi longtemps que possible.

7. DÉCRASSAGE

Cardio basse intensité

Courez tranquillement 5 minutes sur le tapis roulant ou boxez sur un sac, en ménageant des pauses de 60 secondes entre chaque séquence.