N’ayez plus peur du gras ! – Coach Magazine France

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LA PLUPART DES SPORTIFS PENSENT QU’UNE BONNE DOSE DE GLUCIDES – prise au bon moment est le meilleur carburant qui soit. Mais Jeff Volek, nutritionniste, étudie depuis quelque temps une nouvelle espèce d’athlètes, des hommes qui ont abandonné les additifs chargés de glucides (hydrates de carbone) en faveur d’un régime modérément protéiné, très gras et pauvre en glucides. Il remarque alors que ces individus, dont les calories proviennent seulement pour 11 % d’aliments riches en glucides, brûlent les graisses plus de deux fois plus vite que les autres lors d’un même exercice. « Réduire l’apport d’hydrates de carbone vous aidera à éliminer beaucoup plus facilement les graisses en utilisant, au lieu du glycogène, un dérivé d’hydrates de carbone stockés dans le foie et les muscles », nous dit le professeur.

1/ Ne laissez plus la peau de côtés

« Si vous suivez un régime pauvre en glucides, vous devez affronter votre phobie du gras ; c’est une source surprenante d’énergie qui de plus contribue fortement à la sensation de satiété. Les choses que vous aviez tendance à fuir, comme la peau du poulet, la viande rouge, le beurre
ou encore la crème fraîche, sont très gustatives et procurent du plaisir. Pour couronner le tout, les graisses saturées servent d’énergie, elles ne sont pas stockées et ne finiront par conséquent ni dans votre sang ni dans vos tissus. »

2/ Apprenez à cuisiner des plats pauvres en glucides

« En ce qui me concerne, je prépare souvent une quiche croustillante. Je mets quelques champignons, la moitié d’un oignon, 100 g de saucisse, une demi-tasse de crème et deux tasses de gruyère râpé. Je fais revenir les champignons et les oignons, auxquels j’ajoute ensuite la saucisse émiettée. Je bats 13 œufs et je les mets dans le plat à tarte préalablement beurré. J’y ajoute la crème, le fromage et mon sauté de saucisse. Le four se charge du reste pendant 30 minutes à 190 °C. »

3/ Planifiez vos sessions

« J’ai été pendant longtemps un excellent haltérophile. Aujourd’hui, avec trois enfants et un travail très prenant, aller à la salle trois fois par semaine n’est plus aussi évident qu’avant. Donc je prévois les séances à venir dans mon agenda électronique, qui est partagé avec mon épouse. Je fais des séances d’environ 30 minutes. Parfois, je fais du vélo 30 à 45 minutes pour améliorer mon endurance. »

4/  Prenez soin de vous grâce aux omégas 3

« Je consomme 1 g d’huile de poisson tous les jours, c’est une source d’EPA (acide icosapentaénoïque) et de DHA (acide docosahexaénoïque). La recherche a depuis longtemps démontré que les omégas 3 améliorent la santé cardiaque, apaisent les inflammations et aident à la récupération musculaire après l’effort. Je rajoute à cela 1,5 g de glucosamine et 1,2 g de chondroïtine pour prévenir les douleurs articulaires. »

Vos nouveaux amis…

ACIDES GRAS SATURÉS

Les acides gras saturés sont essentiels au bon fonctionnement de notre organisme et ne méritent pas la si mauvaise réputation qui est la leur depuis plus de quarante ans. Du moins, c’est ce qu’affirme Philippe Legrand, biochimiste et nutritionniste. Il explique que « tous les mammifères en fabriquent à partir notamment du sucre et des amidons ». De nouveaux amis certes, mais n’en abusez pas, car ces acides gras auront tendance à faire monter le taux de LDL (mauvais cholestérol). Mais ils constituent une excellente source d’énergie quand cela s’avère nécessaire.

Où sont-ils ?

On trouve principalement les graisses saturées dans les viandes grasses, la peau des volailles, les produits laitiers, la noix de coco, l’huile de palme, les pâtisseries et viennoiseries.

LES OMÉGAS 3

Les omégas 3 ou acides gras polyinsaturés sont non seulement essentiels à la vue et au fonctionnement cérébral, mais s’avèrent être un réel atout santé. Leurs vertus anti-inflammatoires et leur action bénéfique sur la pression artérielle et les problèmes cardiaques ne sont plus à prouver. Seulement, notre corps ne les fabrique pas, notre seul apport en omégas 3 vient donc de notre alimentation. Nous consommons en moyenne un peu moins de la moitié de l’apport journalier recommandé – égal à 2 g. Et n’oubliez pas que l’excès nuit à tout, même l’excès de bonnes choses.

Où sont-ils ?

On les trouve dans les huiles de colza et de lin, les œufs (de poules nourries entre autres aux graines de lin), les noix (trois suffiront à combler votre apport journalier), le poisson (et plus particulièrement le maquereau et la sardine), les crevettes ou encore la mâche.

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