On a testé l’avion en première classe – Coach Magazine France

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Si vous avez des goûts de luxe l’envie de partir au bout du monde et d’y arriver en forme alors il n’y a qu’une solution. Voyager en 1er classe. Les avions offrent aujourd’hui des prestations digne d’un grand hôtel 5 étoiles . Mais le rêve à un coût : 10 000 euros en moyenne. Le prix du confort pour une clientèle de privilégiés ou d’homme d’affaire.

Oui c’est cher, mais ne dit–on pas que le bonheur n’a pas de prix ? Une fois le billet sésame acheté et les bagages bouclés il ne reste plus qu’à partir. Et le vrai bonheur, celui du confort et des privilèges, commence. Entre La concurrence du low-cost et l’augmentation des tarifs, la concurrence est rude entre les compagnie aérienne pour conserver une clientèle haut de gamme sur leurs lignes. Car si le marché du transport à bas prix est en plein boom, celui des First class fait de plus en plus recette. Il faut dire qu’à l’heure de la mondialisation, les transactions n’ont plus de frontières, les déplacements aussi. Et les première classes permettent de voyager, certes à prix exorbitant, dans des conditions de vols qui dépassent tout ce que l’on peut imaginer

Le tapis rouge du comptoir.
Le gros problème des classes éco, c’est qu’il faut souvent faire des kilomètres pour rejoindre la salle d’embarquement qui se trouve toujours trèèèèèès loin (les grosses compagnies nationales l’imposent souvent aux aéroports) et prendre la navette pour accéder à l’avion après avoir poireauté des heures sur un siège, si vous en trouvez un !

En première classe, tout est absolument et radicalement différent. Ici c’est le pays merveilleux des passager heureux, et qui ont payé le prix fort pour l’être. On le ressent tout de suite lors de l’arrivé à l’aéroport. Dans le hall des enregistrements, un comptoir spécifique, signé d’un tapis rouge, indique que vous êtes la star de votre avion. Une magnifique hôtesse est là pour le rappeler, qui vous accueille d’un sourire de groupie tout en vous guidant vers l’espace des Very Importantes Personnes. Moi, donc.

Dans cet univers « merveilleux des gens heureux » le voyageur peut embarquer quand il veut, comme il veut et surtout être en avance ou en retard : il y aura toujours une solution pour lui. Pour celles et ceux qui ont l’habitude d’emmener la totalité de leur garde-robe ou de rapporter de nombreux cadeaux, les compagnies vous permettent ainsi d’emporter jusqu’à 64 kilos ! (contre 20 kilo habituellement)) de bagages par personne. Mais le vrai plus, le très très gros plus c’est le Lounge (salon privé). La terre promise de ce « pays joyeux ». Un Lounge, c’est un salon privé où l’on vous cajole immédiatement pour vous permettre de profiter de la vie pendant que les hôtesses s’occupent de tous vos billets et tracas administratifs.

Un espace où tout est réuni pour vous, votre famille et/ou vos collaborateurs, que vous soyez au départ comme en transit.Vous êtes alors dans un espace où un buffet gastronomique est gracieusement mis à disposition, comme le champagne et autres vins fin, le tout à volonté.Vos enfants vous saoulent ? Une nurse est là. Une chemise froissée ? Une personne s’en occupe et vous la repasse. Les compagnie se plient en quatre pour conserver des clients qui dépense chaque année une fortune en transport aérien. Qantas (élu meilleur lounge First Class 2008) ou Qatar Airways disposent ainsi de salon de massage, sauna ou encore jacuzzi.

On n’oubliera pas de préciser que tous ces salons privés possèdent évidemment un espace où vous pourrez dormir, lire la revue que vous désirez et regarder un film dans un salon particulier. Il existe même un espace médical au cas où vous auriez oublié vos médicaments ou si souhaitez un certificat avant de partir. Et pour un confort optimum, certaines compagnies comme Qatar Airways proposent, au départ comme à l’arrivée, de vous accompagner et de vous réceptionner jusqu’au pied de l’avion avec une BMW série 7 et son chauffeur. Mais à déconseiller car on met plus de temps à rejoindre ses bagages que les autres.

Je monte dans l’avion En première on embarque par un accès séparé, avant les autres pour ne pas être « dérangé ». L’hôtesse confirmera que nous sommes alors tous « entre gens de même classe, la première évidemment ». Chez Air France, cette catégorie varie de 4 à 8 personnes ;dans un souci de confort.Et c’est vrai qu’il y a du mètre carré en rab. Un fois assis, on s’interroge. Suis-je dans un avion ? l’assise est sans rapport avec ces « baquets » de l’avion que les compagnies osent appeler « siège ». Ici on est bien dans un fauteuil. Chez Etihad Airways, les sièges des suites pivotent même à 180° permettant de dîner à plusieurs, si on a des ami (et des moyens), puis s’inclinent pour devenir un véritable lit de 2 mètres !

Adieu tête du voisin de « baquet » dont l’haleine, le ronflement, ou les pellicules viennent perturber votre épaule. Miracle, tous les sièges sont équipés d’un vestiaire, d’un mini-bar et même d’un système de massage intégré. Du côté de la Singapore Airlines, les sièges larges de 89 centimètres permettent de savourer une vraie liberté de mouvements. D’une simple pression sur un bouton de commande centralisé, votre fauteuil en transat, fauteuil , ou lit. La Cathay Pacific Airways possède quant à elle de toutes nouvelles suites avec le lit-siège le plus grand du ciel : un lit aux dimensions sans précédents de plus de 2 mètres de long et pas moins de 91,4 cm de largeur.

Ne reste plus qu’à jouir des équipements. Car en première, les avions deviennent des centres de loisir et de divertissement. Systèmes multimédia interactifs à la carte, films, TV, des programmes musicaux et des jeux vidéo.Il y a même le téléphone dans le sièges ainsi que des prises d’alimentation pour rester en contact avec la terre (ordinateur portable, mobile…)

A table ! Côté restauration,oubliez le plateau repas et les couvert de Playmobile. A bord, on sert une cuisine élaborée par de grands chefs.. Ce sont de véritables repas gastronomiques (mises en bouche, grand choix de hors-d’œuvre et de plats, plateau de fromages et charriot de desserts ) servis à toute heure dans de la vaisselle en porcelaine fine. Chez Qatar Airways on sert régulièrement du caviar (de Gironde, s’il vous plaît). Si à plus de 10 000 mètres d’altitude, l’air est sec et les papilles moins sensibles, certains vins, sélectionnés par les plus grands sommeliers, se jouent de ces obstacles.

Parmi les plus grands crus, on peut déguster des Nuits Saint Georges 1er cru 2001, des Pouilly-Fuisse 2001 ou encore des Cuvée Dom Pérignon 1998 pour le champagne. Chez Air France, c’est le Chef Guy Martin qui élabore les menus et Olivier Poussier (élu meilleur sommelier du monde en 2000) qui sélectionne les vins. Une petite faim, un petit creux ? On appuie sur le bouton est le personnel est là, aux ordres.

Vol de nuit

Que ce soit avec Thaï Airways, Malaysia Airlines ou d’autres compagnies, tout le personnel de bord est au petit soin quand vient l’heure du repos. Parlons plutôt d’Air France. Les cabines –fauteuils proposent des tenues de « confort de nuit » (si , si l’hotesse l’appelle ainsi) signées Christian Lacroix. Un nécessaire de toilette l’accompagne comprenant une housse pour vos chaussures, des mules, une sélection de 5 produits de soins signé Clarins pour femme ou homme, un masque de repos ainsi qu’un nécessaire à toilette. Egalement à disposition, une couverture en pure laine mérinos, un coussin et un oreiller en plume traité anti-allergie. Ahh, ces petits détails qui changent tout. Chez Etihad Airways, on a même poussé le service jusqu’à l’éclairage « mood lighting » qui crée une ambiance relaxante et qui reproduit les cycles du soleil pour vous aider à vous adapter au décalage horaire.

L’idéal en fait. Car là est le véritable atout de cette classe réservé aux hommes pressés : récupérer du décalage horaire ! Lorsque vous voyagez dans une cabine avec un vrai lit, un véritable espace d’isolement et de silence, vous récupérez en deux jours d’un changement climatique et horaire qui affectera n’importe quel autre passager lambda pendant une semaine. Mais pour cela il ne faudra pas céder à la tentation.Car au sol comme en vol en premier class on passe plus de temps à manger, boire et se distraire qu’à se reposer. Au prix du billet on aurait tort de se priver.