Transformez votre vie grâce au pouvoir de la simulation – Coach Magazine France

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Non, pas celle que vous imaginez ! Il s’agit de la simulation au travail, à la maison, entre amis et dans l’intimité. « Faire semblant » est envisagé ici comme le moyen d’accéder à une vie meilleure, cette démarche est-elle vraiment efficace ? (Promis, on parlera aussi de la simulation au lit…)

Transformez votre vie grâce au pouvoir de la simulation

A force de faire « comme si », on finit par le faire pour de vrai. Voilà vraiment un gros cliché avec, comme souvent dans les banalités de ce genre, un fond de vérité. Pourtant, je me disais toujours qu’il vaudrait mieux que celle-ci soit vide de sens, qu’elle soit juste très marrante à placer dans une conversation et rien de plus parce que si elle était vraie… ce serait un comble. En effet, nous sommes déjà suffisamment entourés de simulateurs. Personne n’aurait l’idée d’aller réclamer davantage de flatteurs hypocrites, de collègues de travail à l’amitié factice, de vendeurs d’automobiles qui s’aspergent d’eau de Cologne, de patrons menteurs comme pas deux, de porte-paroles d’entreprise adeptes de faux-fuyants, de chauves affublés de vilaines moumoutes, d’escrocs à l’investissement ou de profils bidon sur les sites de rencontres. On ne tient pas à promouvoir des comportements soigneusement contrefaits. C’est l’authenticité qu’il faut s’efforcer d’encourager, surtout à l’ère du numérique où il est facile de faire croire que l’on est plus sympa, plus populaire ou plus célibataire qu’on ne l’est réellement.

J’ai donc été très perturbé, voire choqué, de découvrir que finalement, la simulation peut s’avérer utile et qu’elle offre même des avantages. Elle peut nous rendre plus heureux et améliorer notre santé, notre rendement au travail et notre vie affective à la maison. Tout cela est basé sur des expériences menées en laboratoire et il semble qu’il y ait pléthore de psychologues qui, dans leurs travaux, cherchent également à mieux duper leurs sujets.

Commençons par un sourire, un sourire forcé, pour être précis

Vers la fin des années 80, des psychologues de l’université de l’Illinois ont recruté 92 étudiants de premier cycle pour réaliser une expérience dans laquelle une partie du groupe attribuait une note à des dessins animés tout en tenant un feutre rouge entre les dents. La ruse des chercheurs était d’obliger les étudiants à sourire. Il s’est avéré que les dessins animés ont été jugés plus amusants par ce groupe que par les autres étudiants dont le sourire n’avait pas été contraint. Il semblerait que les muscles du visage envoient des signaux à notre cerveau pour lui indiquer que nous sommes heureux (ce qui nous amène à nous interroger sur le degré d’intelligence du cerveau!). C’est ce qu’on appelle « l’hypothèse du feedback facial ».

Les chercheurs ont découvert que ce qui est vrai pour le visage l’est aussi pour le reste du corps. Non, le corps ne sourit pas, mais il véhicule des messages non verbaux de confiance ou de faiblesse. Récemment, à l’issue d’expériences réalisées sur les postures corporelles, deux laboratoires de psychologie ont abouti aux mêmes conclusions: si l’on feint une attitude corporelle qui dégage de la puissance, cette puissance se reflète alors dans nos pensées et dans notre comportement.

A la Kellogg School of Management de l’université Northwestern, le professeur Adam Galinsky et ses collègues ont mené une expérience dans laquelle 77 étudiants de première année sont restés assis pendant 3 à 5 minutes en position « d’expansion » (le corps occupant le maximum d’espace, un bras sur le dossier de la chaise du voisin, les jambes croisées avec une cheville sur le genou opposé), ou en position de « resserrement » (les mains sous les cuisses, les épaules voûtées, les jambes jointes). Les étudiants devaient alors compléter des mots. Ceux qui étaient assis tels d’arrogants maîtres de l’univers étaient plus enclins à écrire, par exemple, « lead » (mener en français) pour compléter « l_ad » tandis que « load » (charge/fardeau) était choisi majoritairement par les sujets repliés sur eux-mêmes.

Pour l’expérience suivante, Galinsky a de nouveau recruté 77 étudiants et leur a demandé d’adopter les mêmes postures corporelles que précédemment, puis tout le monde a fait semblant de joueur au vingt-et-un. Résultat: la probabilité de demander une carte supplémentaire au banquier était de 81% pour les « crâneurs » contre 58% pour les « timides ». Galinsky estime que les travaux récents sur l’attitude corporelle sont encore plus importants – et plus utiles – que les études sur le feedback facial. « D’abord, il est plus facile de contrefaire une attitude qu’un sourire, explique-t-il, car cela nous transforme  véritablement et modifie la perception que les autres ont de nous ».

Les travaux de Galinsky concordent avec les résultats obtenus par le Dr. Dana Carney et Andy Yap, tous deux diplômés de l’université de Columbia, en collaboration avec le Dr. Amy Cuddy. Ils avaient demandé à 42 sujets d’adopter une posture de battant (les pieds sur le bureau, les mains derrière la tête ou debout, penchés en avant, une main sur le bureau) ou de « chiffe molle » (assis, les bras collés au buste, les mains repliées, les jambes croisées et serrées). Comme prévu, les attitudes plus expansives ont favorisé l’apparition de sentiments de maîtrise de la situation, et cela au bout d’à peine 2 minutes de simulation. Mais l’expérience ne s’est pas arrêtée là. Avant et après la simulation, les chercheurs ont effectué un prélèvement de salive afin de mesurer les taux hormonaux. Ils ont constaté qu’après seulement 2 minutes, les sujets ayant adopté le rôle dominant affichaient une augmentation de la testostérone et une baisse du cortisol (hormone du stress), ce rapport étant inversé chez ceux qui avaient joué les faibles. Les effets de l’attitude corporelle sont donc bel et bien mesurables dans notre organisme au niveau moléculaire.

Sachez toutefois que les attitudes dominantes sont inefficaces quand on est censé faire preuve de déférence. Par exemple, lors d’un entretien d’embauche, n’envahissez pas l’espace: loin de paraître sûr de vous, vous aurez l’air d’un crétin. Sinon, la simulation marche: en vous comportant comme un meneur, comme celui qui prend l’initiative, vous pourriez bien tromper votre monde ou, à défaut, vous-même.

Mon rejet de la simulation

ne s’applique pas à cette autre situation: la négociation. Jouer la comédie pourrait bien vous aider à obtenir une meilleure proposition de la part de ces vendeurs d’automobiles qui empestent l’eau de toilette bon marché. Ils sont eux-mêmes tellement retors que je condamne catégoriquement le moindre subterfuge de leur part. Pour vous, il s’agit juste de jouer à armes égales avec eux (quoi ? Votre père vend des voitures ? Bon, disons que lui, c’est l’exception…). Poursuivons. Peut-on simuler la colère ? Le rôle de la colère dans les négociations a été examiné pour la première fois par le Dr. Gerben Van Kleef, aujourd’hui maître de conférence en psychologie sociale à l’université d’Amsterdam. Dans un document de recherche publié en 2004, il a mis en avant ce que tout vendeur de voitures connaît déjà, à savoir que l’émotion est un outil dont on peut se servir pour obtenir ce que l’on désire. Ayant fait appel à 128 étudiants, il a demandé à chacun d’entre eux de négocier en ligne le prix, la garantie et la durée du contrat d’un téléphone portable avec un acheteur. Les étudiants cédaient plus facilement aux demandes lorsque le protagoniste était en colère que lorsqu’il était content (en réalité, ils ignoraient que ce protagoniste n’était pas un être humain et qu’ils marchandaient avec un logiciel, particulièrement courroucé et capable de produire des énoncés tels que « ça commence vraiment à m’énerver » ou « cette négociation me gonfle sérieusement). Lors d’expériences suivantes, Van Kleef et ses collègues ont découvert que la colère a ses limites et qu’elle ne mène pas à grand chose si l’on est celui qui détient le moins de pouvoir dans la négociation. En fait, elle peut se retourner contre soi: un protagoniste qui a l’avantage sur son interlocuteur peut se montrer plus exigeant s’il juge que l’emportement de ce dernier est déplacé. Publiés en 2011 dans le Journal of Applied Psychology, les tout derniers travaux de Van Kleef suggèrent que, venant de l’acheteur, la colère est efficace car elle implique une menace, celle de stopper net la négociation, par exemple. Dans ce cas, pourquoi ne pas simplement menacer de tourner les talons ? Ce stratagème est judicieux car plus productif que la colère. Poser un ultimatum (c’es à prendre ou à laisser) de façon calme et posée montre que l’on a confiance en soi et que l’on contrôle la situation. D’ailleurs, ce sont les utilisateurs de cette stratégie de retenue qui ont obtenu les concessions les plus importantes de la part des centaines d’étudiants se faisant passer pour des vendeurs.

Dans le cadre d’études connexes, des scientifiques de l’université de Pennsylvanie ont testé le rôle des transitions émotionnelles au cours de négociations. Reproduisant l’expérience de Van Kleef, ils ont également demandé à certains « acheteurs » de varier leur humeur, en passant de « contents » à « irrités » ou vice-versa. Les étudiants avaient tendance à faire davantage de concessions à un acheteur passant de « content » à « irrité », soit parce qu’au départ ils s’étaient laissé entraîner par sa bonne humeur (phénomène appelé « contagion émotionnelle ») et étaient donc devenus plus consentants, soit parce qu’ils pensaient avoir fait quelque chose qui avait déclenché ce basculement vers l’animosité. Par contre, si un acheteur ne manifestait que de la colère, les étudiants avaient tendance à le considérer comme quelqu’un d’irréfléchi avec lequel il fallait couper court. Quant aux acheteurs passant de « irrités » à « contents », les étudiants leur accordaient les mêmes petites concessions qu’aux acheteurs faisant preuve uniquement de bonne humeur. Retenez donc que la prochaine fois que vous achèterez une voiture, il est inutile de vous emporter. Menacez simplement de partir, que ce soit sincère ou non, et dans tous les cas, évitez les vendeurs qui se vantent d’être hyper sympas et de faire partie d’une équipe où tout le monde est heureux ! Vous risqueriez de succomber à la contagion émotionnelle et, en dépit de vos bonnes intentions, de commencer à avoir une attitude très conciliante. Même s’ils refusent de revoir leur prix, vous ne voudrez pas vous départir de votre calme, vous ne menacerez pas de quitter les lieux et vous finirez par payer bien plus cher que prévu. A méditer, Mr Sympa !

Gardez à l’esprit ces quelques mots qui sont la conclusion de l’un des comptes rendus scientifiques de Van Kleef: « Le mécontentement prémunit contre l’exploitation ». Si vous êtes content et que vous ne savez, prenez un faux air contrarié! »

Maintenant que le plus facile a été élucidé

Venons-en à un sujet plus délicat: la simulation vis-à-vis de vos amis et…de votre petite amie. Et si vous pouviez devenir son compagnon de coeur, l’amour de sa vie, simplement en disant (hypocritement) les mots justes au bon moment ? Seriez-vous capable d’une telle bassesse ? On nous a inculqué l’idée que, dans un couple, la solidité des relations se forge quand on partage les moments de crise. (« Chérie, j’étais là pour toi quand ça allait mal. ») Or, en réalité, les gens se sentent plutôt mal à l’aise quand on est là lorsqu’ils touchent le fond car la compassion qu’on leur manifeste leur indique immanquablement que ce sont des ratés. La compassion est admirable certes, mais comment vont-ils se débarasser de cette étiquette de raté, avec un R majuscule ? Certainement pas en se sentant toujours inférieurs à ceux qui prennent part à leur douleur.

Peut être est-il bien plus important d’être présent lorsque tout va bien: c’est ce qui ressort d’études menées par l’UCLA et l’université de Rochester. Quand quelqu’un vous apprend qu’il vient de lui arriver quelque chose de formidable, est-ce que votre visage s’illumine et exprime de l’affection ? Si oui, c’est excellent car la personne perçoit alors l’évènement comme plus important qu’il ne l’est et votre réaction enthousiaste crée un lien de confiance entre elle et vous. Toutefois, peut-on vraiment simuler l’enthousiasme ? Le Dr Todd Kashdan, maître de conférences en psychologie à l’université George Mason, répond par l’affirmative. « Quand on réagit en manifestant de l’enthousiasme et de l’intérêt, même si c’est du bluff, on note les mêmes effets positifs, explique-t-il. L’interlocuteur est alors plus emballé par l’évènement heureux qui le touche et il se sent plus impliqué vis-a-vis de vous. » Dans ce type de situations, il va privilégier davantage celui qui le soutient que son entourage habituel. Les toutes dernières expériences de Kashdan illustrent l’importance des réactions appropriées au sein d’une relation. Ayant réuni 180 couples dans son laboratoire, il a demandé à un membre de chaque couple de faire part à son partenaire d’un évènement heureux récent. Six mois plus tard, les partenaires qui avaient accueilli l’annonce avec indifférence avaient presque tous été largués ! « Les gens aiment avoir le sentiment que la vie leur sourit, déclare Kashdan. Faites-leur donc plaisir ». Même si, au début, vous n’éprouvez qu’une certaine tiédeur envers eux, votre enthousiasme finira par se mettre en marche. Tout bien considéré, ne vaut-il pas mieux être un simulateur qu’un pauvre type ?

Résumons ce que nous avons appris:

simuler renforce la confiance en soi, contribue à resserrer les liens entre amis et constitue un avantage dans les négociations avec des adversaires. Où donc est le mal, direz-vous, dans ces quelques ruses auxquelles on a recours dans des situations précises ? Il ne s’agit pas d’en faire une habitude, de promettre une vie meilleure, la santé la richesse et des tas de bonnes choses. Détrompez-vous ! Le fait de devenir plus heureux si l’on fait semblant de l’être est une idée qui ne date pas d’hier. Ecoutez donc ces conseils prodigués il y a plus d’un siècle par William James, le père de la psychologie américaine: « Ainsi, s’il advient que nous perdions notre bonne humeur spontanée, la voie souveraine dans laquelle nous devons nous engager pour le retrouver est de nous redresser gaiement, de nous comporter gaiement et d’agir et de parler comme si la gaieté était déjà en nous ». Il suffit de moderniser l’expression pour retrouver là un des credos de l’école actuelle de la pensée positive dont le Dr Sonja Lyubomirsky, professeur de psychologie de l’université de Californie de Riverside, est l’une des figures de proue. Dans son livre Comment être heureux et le rester, elle propose douze stratégies s’inscrivant dans la quête universelle du bonheur. Et dans « Stratégie du bonheur n°12: prendre soin de son corps », se trouvent ces mots : « agir comme quelqu’un d’heureux« . Les conseils prodigués sont « agissez comme si vous étiez sûr de vous, optimiste et ouvert. Vous surmonterez l’adversité, serez à la hauteur des circonstance, créerez des liens instantanément, ferez des amis, influencerez les autres et deviendrez quelqu’un de plus heureux« . Comme l’attestent des centaines d’autres études, en étant plus heureux, on devient plus sympathique et plus créatif, on a plus de talent et on réussit mieux.

Obtient-on tout cela juste en simulant ? J’ai posé la question à Lyubomirsky. « C’est peut être la moins puissante des 12 stratégies, mais ça reste un outil » affirme-t-elle. Son point de vue est que nous sommes des êtres sociaux et qu’à titre, et pour la majorité d’entre nous, la réussite et le bonheur reposent sur notre interaction avec autrui. On n’attire personne si on a l’air abattu. Comme le souligne Lyubomirsky: « On préfère rester l’écart des personnes tristes« . Elle a effectivement raison. Si vous êtes du genre mélancolique, avec le moral toujours à zéro, peut être que simuler un peu vous ferait du bien !

Le Dr. William Fleeson s’est intéressé

aux individus qui affichent une triste mine. Professeur de psychologie à l’université de Wake Forest, Fleeson a consacré ces dix dernières années à élucider les raisons qui font que certains individus sont extravertis tandis que d’autres sont introvertis, et à examiner les différences éventuelles entre ces deux types. Sur la base des études réalisées avec ses étudiants, il a constaté que l’extraversion et l’introversion ne sont pas tant des caractéristiques permanentes que des états passagers, les soi-disant extravertis se décrivant (relativement plus souvent que les introvertis) comme « bavards », « actifs », « énergiques », « pleins d’assurance » et « audacieux ». Et Fleeson de conclure, comme d’autres chercheurs avant lui, que les extravertis sont plus heureux que les introvertis.

Toutefois, il s’est demandé si les introvertis pouvaient aussi être heureux s’ils adoptaient un comportement d’extravertis. Il a donc mené une expérience pour vérifier si, à force de faire comme si, on finit par le faire pour de vrai. Il a réparti 47 étudiants en petits groupes dans lesquels, de façon aléatoire, chaque sujet devait se comporter en extraverti ou en introverti au cours d’une discussion de 10 minutes. Une fois ce laps de temps écoulé, les participants évaluaient leur comportement et leur humeur avant de rejoindre un autre groupe de discussion dans lequel ils endossaient la personnalité opposée. Conclusion: presque tous les sujets étaient plus heureux quand ils se conduisaient en extravertis, y compris les introvertis.

Comme le souligne William Fleeson: « Dites aux gens d’être extravertis et, 10 minutes plus tard, il s’éclatent ! » Néanmoins, il était gêné par l’idée que ses résultats risquaient d’inciter les gens à contrefaire leur vraie personnalité, c’est-à-dire à en arriver à une supercherie susceptible, à terme, d’altérer leur santé mentale. Il a donc mené quatre études complémentaires, qui lui ont permis d’établir que tous les étudiants, y compris les introvertis, étaient davantage dans l’authenticité quand ils jouaient le rôle d’extravertis.

Je reconnais, à contrecoeur, que je m’étais trompé ! Nous serons toujours entourés d’imposteurs-manipulateurs mais, parfois, « faites comme si et vous finirez par le faire pour de vrai » est un conseil judicieux et franchement utile.

J’ai failli oublier que si vous avez continué de lire

jusqu’ici, c’est pour apprendre quelque chose sur la simulation au lit. Qu’est-ce qui vous motive ? Serait-ce parce que vous simulez déjà (apprenez qu’un quart des hommes le font) ou bien parce que vous soupçonnez votre tendre moitié de le faire (au moins 50% des femmes plaident coupables) ?

La spécialiste mondiale de ce sujet, Erin Cooper, a déjà interrogé près de 1 500 jeunes femmes âgées de 18 à 32 ans, ayant toutes reconnu avoir simulé l’orgasme à l’occasion. Leurs raisons peuvent être réparties en quatre catégories:

  1. Elle veut ménager vos sentiments, ce que Cooper appelle « la tromperie altruiste ».
  2. Elle ne veut pas que vous pensiez que quelque chose ne va pas (mais ne sait pas comment aborder le sujet) et tout un lot de raisons similaires que Cooper regroupe sous l’appellation de « peur et insécurité ».
  3. Elle a envie d’en finir vite, tenez-vous bien, parce qu’elle a…sommeil.
  4. En fait, elle s’excite en simulant.

La raison n°4 est la contribution de Cooper à la somme des connaissances humaines sur l’orgasme féminin. Nul n’y avait songé auparavant. Il n’était venu à l’idée de personne que la simulation pouvait en réalité avoir du bon. Les femmes qui avancent cette dernière raison « feignent l’orgasme afin d’augmenter leur excitation sexuelle le moment venu, déclare Cooper. C’est une technique qu’elles utilisent pour être sûres d’avoir du plaisir. Je dirais que, pour certaines, elles font littéralement « comme si » pour finir par le faire pour de vrai« . Voilà qui ne vous est pas d’un grand secours. Mais qu’est-ce que je raconte ? Bien sûr que ça vous aide ! Rien n’est plus stimulant qu’une partenaire stimulée et, si vous la soupçonnez de mimer (peut-on s’en apercevoir ? Non, répond Cooper, probablement pas), faites semblant de ne rien voir. Feignez l’ignorance: dans cette situation, elle joue en votre faveur.